Kolokani

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Histoire &

géographie

Présentation du Mali

Le Mali est situé au coeur de l’Afrique de l’Ouest ; il s’étend de la déclivité nord-est du seuil de la Haute Guinée avec ses savanes au sud en passant par la zone du Sahel avec ses steppes aux arbustes épineux et ses déserts semi-arides jusqu’au Sahara central au nord. C’est le plus vaste pays d’Afrique de l’ouest et il a des frontières communes avec sept pays : l’Algérie au nord, La Côte d’Ivoire et la Guinée au sud-ouest, le Burkina Faso au sud-est, la Mauritanie et le Sénégal à l’ouest, le Niger à l’est. Le pays a une superficie de 1.241.300 kilomètres carrés, sans accès à la mer. Bamako, la capitale, compte environ un million d’habitants. Kolokani avec 20 000 habitants, situé à 120 km au nord de Bamako est le chef-lieu d’une circonscription qui regroupe environ 200.000 habitants, répartis en dix communes, comportant 285 villages.

Elle est située dans une des régions les plus pauvres du pays, dans la zone du Sahel très touchée par la sécheresse.

Geographische Lage Kolokani

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 La décision en faveur du Mali a présenté un certain nombre d’avantages. La langue du pays est le Français, ce qui facilite les relations avec Viroflay. Dans la région parisienne vivent bon nombre de maliens originaires de la région de Kolokani qui se sont regroupés dans une association très liée aux activités du « Groupe Mali » de Viroflay. Les fondateurs du « Groupe Mali » sont Monique Ferré et Louis Mollaret, le président actuel du groupe est Guy Marboeuf. Du côté de Haßloch, le correspondant est Gerold Mehrmann, le président du « Comité Kolokani » est le maire Hans-Ulrich Ihlenfeld. Les deux comités sont des sous-groupes du jumelage Haßloch/Viroflay. Les deux communes soutiennent financièrement des projets de développement.
Outre l’apport des bailleurs extérieurs, les associations jouent un rôle actif dans la recherche de financements supplémentaires par le biais de nombreuses activités telles que les tombolas, la vente d’antiquités, ainsi que de bijoux et tissus fabriqués à Kolokani.
Les premières actions communes ont eu lieu dans le domaine de la santé. De 1983 à 1988 a été financée la construction de deux maternités ainsi que des extensions au nouvel hôpital de Kolokani et des Centres de Santé dans des villages de brousse. Au cours des années, de nombreux autres projets communs ont été réalisés, c’est notamment le cas pour l’approvisionnement en eau qui s’est considérablement amélioré.
Dans ce domaine essentiel pour la santé, on a investi dans des pompes, des forages et la construction de puits. Entre 1990 et 1993, les groupes Mali de Viroflay et de Haßloch, en coopération avec l’association AFVP (Association Française des Volontaires du Progrès), ont mis en oeuvre un programme servant à la fertilisation de sols asséchés par la construction de petits barrages, de travaux d’étanchéité du sol, de construction de murets de pierre et de réhabilitation de puits. Ces travaux ont permis l’utilisation de nouvelles surfaces pour la production de légumes et plantation d’arbres, facilitant ainsi l’accès à l’auto-suffisance en matière d’alimentation de la région.

Historique de Kolokani

Les fondateurs de Kolokani, capitale de cette région géographique qu’on appelle le Bélédougou seraient partis de Balanzan, probablement de l’actuelle région de Ségou. Après un long parcours, ils ont créé successivement les villages de Gouenzena, Koumi et Kolokani. Seye Niama TRAORE, chasseur renommé de Gouenzena à cause des rapports cordiaux qu’il eût avec la chefferie de M’Pella bénéficia de parcelles de culture. Il s’installa avec les siens sur ces parcelles et fonda le village de Kolokani. Selon une deuxième version les habitants de Gouenzena n’ont pas apprécié le départ et l’installation de Seye Niama et les siens sur le site actuel de Kolokani. Après ce propos, ils auraient déclaré à Seye Niama et à ses accompagnateurs « ils ne casseront pas un seul os » en Bambara « A te kolokary » Kolokary = casser un os. Par déformation le mot devint Kolokani.

Il n’est pas prouvé l’existence d’un puits avant l’installation de Seye Niama sous le « Wontlo » arbre caractéristique de la ville de Kolokani. Cet arbre existe encore et abrite toutes les cérémonies traditionnelles importantes.

De la création du village à nos jours, la chefferie a été toujours assurée par des Traoré.
L’histoire de Kolokani se confond également avec la résistance du Bélédougou contre la colonisation.
La révolte du Bélédougou eût lieu en 1915. Après l’arrestation en 1899 des chefs guerriers et leur déportation à Tombouctou, le Bélédougou se mît en ébullition. Leur retour en 1904 donna plus de vigueur à la résistance contre les abus du colonisateur. En 1914 le Bélédougou refuse de fournir des tirailleurs devant combattre auprès des troupes françaises. Le 15 février 1915 au niveau du marigot de Kodialan eût lieu l’affrontement entre les troupes françaises et celles des Bambaras conduites par plusieurs chefs dont Diossé TRAORE, Diouroukoro et Sambablé. La bataille fût mortelle et la révolte a été matée dans le sang.

L’histoire du Mali en quelques mots

Quelques données à connaître
La République du Mali, est un pays d’Afrique de l’Ouest, frontalier de la Mauritanie et de l’Algérie au nord, du Niger à l’est, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l’ouest.

Capitale : Bamako
Président : Ibrahim Boubacar Keïta
Population : 15 millions de Maliens
Devise : Franc CFA
Gouvernement : République unitaire, Régime présidentiel / parlementaire
Langue officielle : Français
Langues nationales : notamment Bambara, Peulh, Soninké, langues Touareg, Arabe, Dogon

Le Mali est actuellement en voie de reconstitution après une période d’amputation d’une partie de son territoire par une rébellion locale du nord appuyée par des éléments extérieurs. Une intervention militaire française a permis au pays de recouvrer son intégrité et des institutions démocratiques.
La situation actuelle est le résultat d’éléments spécifiques développés ci-après dont certains favorisent l’unité de l’Etat alors que d’autres, au contraire, tendent à le diviser.

A- LE MALI DE L’UNITE

A) LE MALI DE L’UNITE :
LA RELIGION : le peuple malien pratique à 98% un Islam sunnite de rite malékite pour la plupart. Il s’agit là d’un élément fondamental d’unité pour cette jeune nation.
L’HISTOIRE PRECOLONIALE : Cette période a connu plusieurs empires et des constitutions successives de structures étatiques.

1) Trois grands empires se sont succédés de 300 à 1600 :
– L’Empire du Ghana préislamique (300-1076)
– L’Empire du Mali unifié en 1222
– L’ Empire Songhaï, qui supplante l’empire du Mali à partir du XVe siècle. Il s’étend sur la plus grande partie du Mali actuel. En 1591 l’empire est démantelé par les troupes du Maroc. C’est la fin des grands empires.

2) De 1600 à 1860, se succèdent les royaumes Bambaras de Ségou et du Kaarta, l’Empire Peul du Macina, l’Empire Toucouleur, le Royaume du Kénédougou, etc.
La pratique de l’esclavage se développe pendant cette période, de1650 a1861. C’est la période de l’« islamisation ». Oumar Tall, entreprend la création d’un empire théocratique musulman .Il islamise de force les populations qui ne le sont pas. A partir de 1861, lors de la pénétration française, il fera face aux français

3) C’EST LE DEBUT DE LA COLONISATION ET DE LA CREATION D’UN TERRITOIRE QUI DEVIENDRA UN ETAT AU SENS OCCIDENTAL DU TERME.
Dès 1860, a pénétration coloniale française, se fait à partir du Sénégal : les français conquièrent progressivement par la force et par la diplomatie tout le territoire de ce qui allait devenir le Soudan français puis le Mali à l’indépendance, malgré des résistances héroïques dont, en 1878, celle du chef SAMORY TOURE.

4) Le Soudan français : CREATION D’UN ETAT MODERNE
Le territoire malien, devient, en 1895, une colonie française intégrée à l’Afrique-Occidentale française , avec pour capitale Bamako.
A partir de 1900, la période de conquête coloniale se termine. En 1920 le territoire prend le nom de Soudan français ;la région est en paix. Mais la partie touareg du territoire marque toujours sa différence. Le territoire, hormis des modifications ultérieures mineures, est celui du Mali actuel.
A l’image de la France, le colonisateur français a mis en place un système très centralisé qui évolue vers plus d’autonomie pour les communes. Modibo Keïta, futur premier chef de l’Etat du Mali, devient ainsi le premier maire élu de Bamako.
Au plan du développement économique, les Français veulent développer les cultures irriguées dont les productions sont exportées vers la métropole et notamment l’arachide et le coton.
Par des enrôlements volontaires ou forcés dans les troupes coloniales, le peuple malien contribue largement par le sang versé à l’effort français des deux guerres mondiales du 20ème siècle.

5) La marche vers l’indépendance, l’indépendance et la formation de l’Etat.
a) La République soudanaise et la Fédération du Mali : 1945-1960
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France souhaite l’intégration d’Africains à la vie politique par les élections d’abord à deux collèges puis au collège unique, dans le cadre de l’évolution vers un état démocratique. Les élections se succèdent et les partis politiques se constituent : Parti démocratique soudanais, Parti progressiste soudanais, Rassemblement démocratique africain avec pour leader Modibo Keita .

b) Le Soudan au sein de l’Union française, l’autonomie de 1956, la République de 1958 .
-Modibo Keïta devient en France secrétaire d’État à la présidence du conseil du gouvernement français.
– La Fédération du Mali : en décembre 1958 est adoptée la constitution d’une Fédération du Mali, qui regroupe principalement le Soudan et le Sénégal . Modibo Keïta est pressenti comme président du gouvernement de la Fédération du Mali.

c) L’INDEPENDANCE
* Elle commence par une Crise de la Fédération : celle-ci ne survit pas aux divergences entre les Etats. Le Soudan devient seul indépendant sous le nom de Mali et Modibo Keita est le président de cette première république. Plusieurs régimes politiques (trois républiques) issus d’élections ou de coups d’état militaires vont se succéder jusqu’à la crise de 2013 :

*1960- 1968 : La Première république :
Se met en place une économie de type socialiste collectivisée avec des cultures de rente. Une catastrophe écologique en 1973 tue les 3/4 du cheptel, sinistre un tiers de la population et anéantit les productions vivrières. Les populations se réfugient en ville de façon anarchique ce qui ajoute à l’instabilité. :
Plusieurs industries sont créées avec l’aide financière de différents pays comme la Yougoslavie, la Corée du Nord, l’URSS et la République populaire de Chine
Des relations internationales de non-alignement et de panafricanisme affiché s’instaurent, dans un climat de relations difficiles avec la France. Le Mali joue un rôle actif au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine.
Une première rébellion : En 1962, une première rébellion touarègue, à Kidal éclate pour refuser l’autorité du président Modibo Keïta. Les autorités maliennes la répriment durement et placent la région du nord sous surveillance militaire.

Le 19 novembre 1968 des officiers, dont le capitaine Moussa Traoré, renversent le régime de Modibo Keïta. Ils instaurent un régime militaire d’exception : la deuxième République. C’est le début de la période de division politique, celle du Mali de la division.

B- LE MALI DE LA DIVISION (1968 à 2013)

1) Malgré les édifications étatiques de l’histoire passée, la colonisation et le premier régime politique issu de l’indépendance, les différences ethno/socio/culturelles demeurent, notamment le clivage – et non le seul- persistant entre les populations sédentaires du fleuve Niger et les populations d’éleveurs nomades du nord. Il faut rappeler que ni la religion commune ni la colonisation imposée n’ont atténué ces différences, qui ont indiscutablement et toujours réapparu à chaque péripétie historique et à chaque crise, quand elles n’ont pas provoqué ces dernières.

2) Après l’indépendance, ces différences spécifiques traditionnelles ont été amplifiées par une instabilité institutionnelle chronique : Dès l’affaiblissement de l’emprise coloniale, cette tradition alimentée par les rivalités personnelles et ethniques aboutit à des changements assez anarchiques de régimes politiques qui ne facilitent pas une unité nationale officiellement recherchée. Cette instabilité va marquer le pays jusqu’en 2013. Cette période est marquée par des rébellions de la partie nord du pays, celles des nomades Touaregs qui se constituent en une structure séparatiste l’AZAWAD qui, face à l’action du gouvernement de Bamako , finit par se radicaliser et revendiquer une indépendance totale de son territoire, en faisant bon gré mal gré alliance avec des organisations islamistes radicales extérieures au pays .
La première rébellion touarègue de 1962 fut suivie d’une deuxième république militaire autoritaire, présidée par le colonel Moussa Traore jusqu’en 1991. Cette période fut troublée par des manifestations réprimées durement et, en 1990, par une nouvelle rébellion touarègue à l’occasion de laquelle est crée le mouvement séparatiste.
De1991 à 1992, une période de transition démocratique a suivi ; elle a conduit à une troisième République basée sur une constitution et sur l’élection ; elle fut présidée successivement par les présidents Oumar Alpha Konare et Amadou Tamani Toure (jusqu’au coup d’état des colonels de 2013 intervenu en violation de la constitution).
En 2011, une nouvelle rébellion touarègue a éclaté, revendiquant l’indépendance ; les troupes maliennes ont été impuissantes à la juguler ; ainsi pendant une année le territoire du nord a été occupé par des forces islamistes radicales qui, ayant pris le dessus sur les partis touaregs, ont procédé à une sécession de fait puis ont lancé une offensive sur Bamako. Il ne s’agissait plus dès lors de la création d’un Etat touareg mais de l’instauration d’un état radical islamiste – un khalifat- en Afrique de l’ouest.
Face à cette menace, le gouvernement de fait de Bamako a fait appel à une intervention française ( opération SERVAL) qui, après validation par les Nations Unies et avec le concours de troupes de pays limitrophes, a restauré la souveraineté territoriale complète du Mali, même si le problème militaire n’est pas encore totalement résolu.

CONCLUSION :
Cette intervention a permis la restauration d’un pouvoir constitutionnel donc légitime par l’organisation d’élections présidentielles et législatives – ; un président désormais légitimement élu gouverne à nouveau le Mali, avec une nouvelle Assemblée nationale suite aux élections législatives de fin 2013. Néanmoins, le problème de fond, celui de l’unité du pays demeure. Il ne peut être résolu que politiquement et là, la confrontation entre centralisateurs et décentralisateurs fait rage et complique les discussions menées avec les groupes touaregs eux-mêmes divisés dont on ne connait pas au demeurant les intentions réelles( revendication d’indépendance ou large décentralisation ?).A ce jour, la première option est refusée par Bamako et la seconde rencontre des résistances.
Que se passera-t-il après le départ des troupes françaises ? Il reste à souhaiter qu’une solution politique claire ait pu intervenir auparavant, afin d’éviter le risque important d’un retour à la situation antérieure, dont l’aggravation aurait des conséquences au-delà du Mali même.
Le Mali doit demeurer un Etat uni ; il semble qu’un degré élevé de décentralisation ne pourra pas être évité. Il devra être de nature à permettre l’épanouissement, dans un cadre national devenu incontesté, de toutes les identités forgées par l’histoire de ce grand peuple désormais en paix et uni, ami de la France qui lui est tant liée.

Afin d’asseoir son autorité, le colonisateur a supprimé les chefferies de canton. C’est ainsi que :

  • Kolokani devint poste administratif en 1915 ;
  • Subdivision en 1958 ;

Cercle en 1959 – Loi n° 59/AL/RS du 04/12/1959 promulguée par le décret n° 058/CG du 16/12/1959.

Le dicton populaire que l’on peut entendre dans Kolokani est l’histoire du chasseur Seye Niama Traoré. Venu de Gouenzena, un village non loin de l’actuel Kolokani, ce dernier était parti à la chasse. Dans la brousse du Bélédougou, l’eau est une ressource rare et précieuse. Les animaux et les végétaux en dépendent aussi bien que les hommes. Bon connaisseur de la brousse qu’il était, le vieux Traoré remarqua, jour après jour, qu’un bosquet était plus habité par les animaux que les autres. Un bosquet touffu, impénétrable où les végétaux s’épanouissaient plus qu’ailleurs. Mais les animaux parvenaient à y entrer et à en sortir. Le vieux Traoré décida un jour de tailler les branches emmêlées pour aller voir ce qui attirait les animaux, espérant bien qu’il s’agissait d’une source. Et en effet. L’eau y était présente. Il n’y avait qu’à creuser un peu plus pour la toucher. Il décida, de venir s’installer avec sa famille en disant de retour au village, qu’une bonne source s’y trouvait. En bamanakan, bonne source se dit : Kolon Ka gni, ce qui devint par la suite, Kolokani. Traoré fut donc le premier habitant de l’actuelle ville, dont la chefferie du village a toujours été issue de cette famille Traoré.

LAURE SALMON, OUSMANE KOUYATE AVEC UTILISATION DE TEXTES OFFICELS

 

 

 

 

 

Lors du voyage de 1993, les points principaux suivants ont été évoqués en vue d’un soutien qui paraît nécessaire:

  • Prise en charge médicale
  • Construction de puits (puits à l’encadrement en béton et à la mécanique de pompage simple)
  • amélioration de l’hygiène locale
  • Construction de digues (pour la rétention d’eau et la conservation des précipitations pendant l’époque des pluies à des endroits appropriés)
  • Installation de jardins
  • Protection des forêts sèches contre la surexploitation
Geographische Lage Kolokani

Bei der Reise 1993 gab es folgende Schwerpunkte einer notwendigen Unterstützung.

  • Medizinische Versor-gung
  • Brunnenbau (Brunnen mit Betonfassung und einfacher Pumpmechanik — Verbesserung der iirtlichen Hygiene)
  • Dammbau (zur Wasser-rückhaltung und Kon-servierung der Nieder-schlâge wâhrend der Regenzeit an geeigneten Stellen)
  • Einrichtung von Gârten
    Schutz der Trockenwàl-der vor Übernutzung

ÉCONOMIE

La décentralisation

Die Dezentralisation

Zu Beginn der neunziger Jahre des vorigen Jahrhunderts begann die Regierung Malis mit der Dezentralisierung der staatlichen Verwaltungsstrukturen. Ziel dabei war, die Exekutive berall im Land so bürgernah wie möglich zu gestalten. Gegen Ende des Jahrzehnts nahm das Vorhaben mit der Wahl lokaler Amtsträger feste Gestalt an. Das gewählte Verfassungsmodell orientiert sich am aktuellen französischen : Der Gesamtstaat besteht aus der Regierung mit vom Staatspräsidenten ernannten Ministern, dem Parlament mit nur einer Kammer und vom Volk direkt gewählten Abgeordneten, sowie einem Hohen Rat der Gebietskörperschaften (Haut Conseil de Collectivés Territoriales), dessen Angehörige indirekt gewählt werrden. Die gesamtstaatliche Exekutive wird repräsentiert durch Präfekturen. Dabei treten die Präfekten an die Stelle der vormaligen Gebietsverwalter (Commandants de Cercle).
Im Jahr 1999, also zeitgleich mit de er Einrichtung der Präfekturen, entstanden mit der Wahl ihrer Vertreter die Gebietskörperschaften. Diese repräsentieren im oben erwähnten Hohen Rat die einzelnen Gebiete gegenüber dem Gesamtstaat. Er war von nun an unterteilt in acht Regionen mit insgesamt 49 Kreisen (Cercles). Die Hauptstadt Bamako erhielt hierbei eine Sonderstellung als “Distrikt”. Unterhalb der Kreisebene definierte man 703 Gemeinden (Communes), von denen 37 städtischen und 666 länändlichen Charakter haben. Diese Gemeinden werden verwaltet durch Gemeinderäte, hervorgegangen aus allgemeinen und direkten Wahlen im jeweiligen Gemeindebezirk. Die Gemeinderäte wählen Bürgermeister und Beigeordnete. Die kommunalen Kompetenzen erstrecken sich auf das Erziehungswesen, die Erwachsenenalphabetisierung, die allgemeine Gesundheitsfürsorge, den Mutterschutz, die lokale Infrastruktur und den Umweltschutz.
Außer den Bürgermeistern und Beigeordneten wählen die Gemeinderäte auch ihre Vertreter im entsprechenden Kreisrat (Conseil de Cercle). Diese wiederum wählen dann die Mitglieder ddes jeweiligen Regionalrates (Conseil Régional). Entsprechend der Landesstruktur und den demographischen Gegebenheiten Malis versammeln sich unter dem Dach der Gesamtgemeinden jeweils etliche Dörfer. Die zehn Landgemeinden Kolokanis zum Beispiel bestehen aus 286 Einzeldörfern miit derzeit rund 240.000 Einwohnern (Quelle : Wiikipedia -Erhebung von 2009).

Ein Wendepunkt in der Partnerschaft

Mit den Wahlen zu neu geschaffenen Kreisen und Gemeinden im Jahr 1999 stellte sich auch die Frage nach dem zukünftigen Wesen der Partnerschaft zwischen Kolokani, Haßloch und Viroflay. Bis zu diesem Zeitpunkt war die 1981 gegründete Partnerschaft zwar durchaus lebendig und produktiv in Begegnungen und verwirklichten Projekten -letztlich aber doch nur informeller Natur. Niemand konnte verbindlich sagen, wer eigentlich mit wem auf administrativer Ebene in Beziehung stand. Im September 2000 schließlich -anlässlich der ersten Begegnung nach den dortigen Kommunalwahlen vom Mai 1999 waren es die Vertreter Kolokanis, die diese Frage aufwarfen, wohl wissend, dass auch Viroflay darauf noch keine konkrete Antwort hatte. Es war jedoch klar : die tiefgehende Reform in Mali erforderte auch eine neue und genaue Definition der Partnerschaft. Dazu mussten folgende Grundfragen geklärt werden. Auf welche Verwaltungsebene sollte sich die Partnerschaft fortan beziehen ? Sollte Haßloch weiterhin nur passiv dabei sein oder sich zu aktiver Partnerschaft entschließen ? Die Fragen fanden ihre Antworten. Erstens : auf offizieller und formaler Ebene wurde der Kreis Kolokani einschließlich seiner zehn Gemeinden zum Partner. Zweitens : Haßloch entschied sich für eine aktive Beteiligung.

Die Umsetzung des neuen Konzeptes in die Praxis kam allerdings nicht von heute auf morgen. Nach der angesprochenen Begegnung vom September 2000 verhandelten zunächst Haßloch und Viroflay über eine gemeinsame Erklärung, die erst nach Beglaubigung durch die Räte beider Gemeinden der Seite Kolokanis als Vorschlag unterbreitet werden sollte. Diese bilateralen Verhandlungen zwischen Viroflay und Haßloch dauerten 30 Monate -eine Zeitspanne, die die Zukunft der Partnerschaft der drei Gemeinden durchaus hätte in Frage stellen können. Im Herbst 2002 fand in Viroflay eine öffentliche Kundgebung zum Thema Partnerschaft statt. An ihr nahmen der Bürgermeister und der Stadtrat von Viroflay teil und gaben der Veranstaltung damit offiziellen Rang. Wir regten dazu einen Internet-Chat mit Kolokani an, über den für den folgenden März auch eine Begegnung angekündigt wurde. In deren Mittelpunkt sollte die Unterzeichnung eines Abkommens zwischen den drei Partnern stehen. Bald darauf erfuhren wir aus Kolokani, dass eben dies die Partnerschaft “gerettet” habe, an die man dort schon nicht mehr zu glauben gewagt hatte. Das Abkommen über die Zusammenarbeit aller drei Partner wurde dann beim Treffen in Kolokani im März 2003 feierlich unterzeichnet von folgenden Amtsträgern : Olivier Lebrun, damals Erster Beigeordneter, heute Bürgermeister von Viroflay, Gerold Mehrmann, Gemeinderat von Haßloch und Jacques Diatigui Diarra, Vorsitzender des Kreisrates von Kolokani.
In der Folge wurden die Beziehungen zwischen den drei Partnern jeweils vor Ort in feste Formen gegossen. In Viroflay entstand “Le Groupe Mali”, in Haßloch das “Komitee Kolokani” und in Kolokani die “Association du Jumelage de Kolokani / AJK”. Dass sich von da an das Bündnis rasch mit Leben füllte, ist nicht zuletzt auch der Aktivität von Freiwilligen zu verdanken, die sich seit 2000 in Kolokani zusamengefunden hatten.
Seit 2003 organisiert Kolokani ein jährliches Treffen der Partner auf seinem Boden.
Das Beziehungsgewebe wird dichter und fester. Neue gemeinsame Projekte treten ans Licht !

GUY MARBOEUF

Au début des années 1990, le gouvernement du Mali a initié une démarche pour décentraliser la gestion du pays. Cette démarche avait pour objectif de rapprocher les pouvoirs de décision à à caractère local au plus près des populations.

Ce processus s’est concrétisé à la fin des années 1990, par l’élection des acteurs locaux. Le modèle d’organisation administrative du pays choisi par le Mali, est proche de celui de la France. L’Etat lui-même possède son gouvernement (ministres nommés par le président de le république), son assemblée nationale qui est la chambre unique du parlement (élection des députés lors des élections législatives) ainsi qu’un Haut Conseil des Collectivités Territoriales (membres élus au suffrage indirect). L’Etat est représenté territorialement par le es Préfectures (une par Cercle). Les préfets remplacent les anciens « Commandants de Cercle ». En parallèle, les collectivités territoriales sont véritablement nées en 1999 avec les élections de leurs représentants. Elles sont représentées au au niveau de la République par le Haut Conseil d des Collectivités Territoriales. Elles sont ensuite découpées géographiquement en « Régions » (au nombre e de 8 plus le district de Bamako), puis en « Cercles » (49) et enfin les « Communes ».

Le Mali possède 7703 communes, soit 37 communes urbaines et 666 communes rurales. Les communes sont gérées par un conseil communal élu au suffrage universel direct. Le maire et les ad- joints, qui forment le bureau communal, sont élus par les conseillers communaux. L Les domaines de compétences des communes englobent l’éducation des enfants, l’alphabétisation, la santé primaire et les maternités, la gestion des infrastructures d’intérêt local et l’environnement. Les conseillers communaux élisent t ensuite leurs représentants au « Conseil de Ce Cercle » qui eux-mêmes élisent les membres du « Conseil Régional ». Les communes rassemblent elles-mêmes des villages ruraux. A titre d’exemple le Cercle de Kolokani comprend 10 communes rurales et 286 6 villages ruraux, soit une moyenne de 28,6 villages par commune. Pour mémoire la population du Cercle d de Kolokani est évaluée à 233 919 habitants (Source Wikipédia – recensement 2009). Ainsi en 1999, année des premières élections des conseillers communaux, ont été élus les 10 premiers conseils communaux du cercle ainsi que le premier conseil de cercle.

Un tournant dans le jumelage
Dès lors que ces collectivités locales ont été créées, la question du positionnement du jumelage entre Kolokani, Haßloch et Viroflay s’est posée. Depuis 1981, cette relation était restée informelle : beaucoup de contacts ont eu lieu, beaucoup d’actions et de projets ont été réalisés, mais personne ne savait dire « qui était en relation avec qui ». C’est en septembre 2000, date de la première mission après les élections municipales de mai 1999, que la question a été évoquée par les acteurs maliens, sachant que Viroflay se posait la même question. Il restait à définir si nous poursuivions notre relation de manière tripartite (Kolokani, Haßloch et Viroflay), avec quelle entité nous étions en relation sur le cercle de Kolokani (la commune de Kolokani seule, la commune et ses 44 villages ou l’ensemble du cercle) et aussi quel serait le positionnement de Haßloch : actif ou passif.

Toutes ces questions ont trouvé des réponses. Nous restons dans une démarche tripartite, Haßloch a décidé de devenir un partenaire actif et nous serions en relation avec le Cercle de Kolokani et ses 10 communes.

Par ailleurs, nous avons aussi décidé de centrer notre relation autour des collectivités locales du cercle (communes et conseil de cercle) plutôt que vers la société civile. Seulement ces orientations ont mis un certain temps avant de se formaliser. Après la mission de septembre 2000, les discussions se sont engagées entre Haßloch et Viroflay autour d’un projet d’accord qui devait être validé par les 2 conseils municipaux, avant d’être proposé à Kolokani. Cette période qui s’est étalée sur 30 mois aurait pu être préjudiciable au devenir du jumelage tripartite. En effet, à l’automne 2002, nous avons proposé à Kolokani de réaliser un « t’chat » sur Internet au cours d’une manifestation organisée à Viroflay à l’attention de la population de la ville. Cette manifestation à laquelle participaient le maire de Viroflay et ses conseillers a permis de donner un caractère officiel à cette discussion par Internet avec les autorités du Cercle de Kolokani et d’annoncer la tenue d’une mission au mois de mars suivant pour la signature d’un accord.

Nous avons appris peu après que c’est ce qui avait « sauvé » le jumelage auquel les collectivités de Kolokani n’osaient plus croire. L’accord de coopération tripartite a ainsi été signé solennellement en mars 2003 avec le 1er adjoint au maire de Viroflay – Olivier Lebrun – un conseiller municipal de Haßloch -Gerold Mehrmann – et le président du Conseil de Cercle de Kolokani -Dioré Traoré. Par la suite, les relations entre les trois parties se sont formalisées : une équipe à Viroflay – le groupe Mali – une équipe à Haßloch – le comité Kolokani qui a créé une association en 2010 – et une association du jumelage à Kolokani – l’AJK. Un appui important a été apporté aussi à la vie de ce jumelage tripartite par des volontaires qui, basés à Kolokani, se relaient depuis le début des années 2000. Depuis 2003, chaque année une mission (généralement commune entre Haßloch et Viroflay) est organisée à Kolokani. Les relations se tissent, se consolident, les projets voient le jour !

GUY MARBOEUF

Mali – une économie à relancer

A Bruxelles, se tient, ce mercredi 15 mai, la conférence des donateurs du Mali, co-présidée par les chefs d’Etat français et malien, François Hollande et Dioncounda Traoré, et par le président de l’Union européenne. Lors de cette conférence, le Mali devrait demander de l’aide internationale pour maintenir la paix, organiser l’élection présidentielle en juillet prochain, et, surtout, pour reconstruire et développer le pays.
Par Myriam Berber

Réunir 1,9 milliard d’euros. C’est l’objectif de cette conférence des donateurs à laquelle participent une centaine de pays. «{ On est en train de gagner la guerre, maintenant il faut gagner la paix. Pour cela il faut du développement économique} », a expliqué le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Et pour relancer l’économie malienne, le gouvernement de Dioncounda Traoré a présenté, en février dernier, un plan d’actions, pour un coût total de près de 4 milliards d’euros. La moitié de ce plan doit être financée par les ressources nationales. Pour le reste, le gouvernement malien compte sur l’aide de la communauté internationale.

Cause : l’explosion démographique et le chômage massif. Ce sont surtout les jeunes qui sont les plus touchés. Chaque année, près de 300 000 d’entre eux arrivent sur le marché du travail.

Le président par intérim Dioncounda Traoré (ici à Mopti, le 4 mai) plaide, ce mercredi, pour le développement du Mali à Bruxelles.

Or et coton, deux produits à l’exportation
En juillet prochain, un nouveau président devrait prendre la tête du pays et d’une économie peu florissante. L’an dernier, le Mali a connu un recul d’1,5% de son PIB, en raison de l’insurrection islamiste dans le nord du pays. Les secteurs les plus touchés ont été la production agricole et le tourisme, notamment l’hôtellerie. Le bâtiment, en raison de la chute des investissements, a été également énormément affecté.
Rappelons-le, l’économie malienne s’appuie essentiellement sur trois richesses : le riz, le coton et l’or. Le Mali est devenu le troisième producteur d’or en Afrique. Le métal jaune est, avec le coton, sa principale source de revenus d’exportation. Globalement, l’or n’a pas été trop touché par la sécession du Nord du pays. Les mines sont, en effet, situées au Sud, hors d’atteinte des opérations militaires.

Explosion démographique
La situation a été plus critique pour les ressources agricoles qui représentent presqu’un quart du produit intérieur brut. La vallée du Niger, l’une des principales régions agricoles du pays, s’est retrouvée au cœur des combats. L’intervention française a bloqué les activités économiques de toute la région. Or, la vallée du Niger produit, à elle seule, près de 20% de la production malienne de riz et 80% du blé malien.
Les experts du Fonds monétaire international annoncent un retour de la croissance à 4% ou 5%. La reprise de l’aide internationale explique ces prévisions optimistes. A condition également que les récoltes agricoles se déroulent dans de bonnes conditions et avec des cours de l’or et du coton qui se maintiennent.
Mais le pays est loin d’être sorti d’affaires. En cause : l’explosion démographique et le chômage massif. Ce sont surtout les jeunes qui sont les plus touchés. Chaque année, près de 300 000 d’entre eux arrivent sur le marché du travail.

Le président par intérim Dioncounda Traoré (ici à Mopti, le 4 mai) plaide, ce mercredi, pour le développement du Mali à Bruxelles.

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L’importance de l’impot 

Payer son impôt c’est se respecter et se mettre en confiance vis-à-vis des autorités administratives et politiques. Le système fiscal au Mali est fait de sorte que la personne humaine est imposée, c’est la taxe sur les personnes humaines, mais elle est valable seulement à partir de 14 ans. Cette taxe doit être payée par le chef de famille. L’âge limite est de 60 ans. Donc les impôts sur la personne sont demandés aux personnes de 14 à 60 ans et en sont exclues les femmes qui ont fait 4 maternités ou plus.

Les handicapés moteurs et les aveugles en sont également exclus. Quand cette taxe est recouvrée, une partie est donnée à la collectivité locale et l’autre partie part au niveau de la région. Le système en tant que tel : 80% revient à la Commune et 15% vont au Conseil de Cercle et 5% partent à la Région.

La taxe de développement régional et local comporte d’autres taxes comme les taxes sur les armes à feu, les taxes sur le bétail, ces deux dernières reviennent aussi à la collectivité. L’intérêt de payer son impôt pour un village, est de bénéficier davantage des investissements des autorités communales. Car l’idéal serait que tous les villages payent leurs impôts, de sorte que les collectivités disposent de fonds suffisants pour mener à bien les réalisations nécessaires.

Aujourd’hui, les communes investissent dans les villages qui ont bien payés pour inciter les mauvais payeurs, en les rendant un peu jaloux. Tienko est un village illustrant cette considération.

ZAN DIARRA, OUSMANE KOUYATÉ

Perspectives économiques en Afrique 

L’économie malienne a connu une récession en 2012, avec une croissance négative de -1.5 %, contre une prévision initiale de +5.6 %. La reprise sera de retour en 2013 avec 5.4 % de croissance, grâce au dynamisme des secteurs agricole et aurifère, ainsi que la reprise de l’aide internationale.
Le taux de pauvreté a augmenté en 2012, s’élevant à 42.7 %, contre 41.7 % en 2011, à cause de la triple crise alimentaire, politique et sécuritaire.
Les ressources naturelles, en particulier l’or et le coton, jouent un rôle primordial, mais des industries textile et de raffinage de l’or restent à promouvoir.

Vue d’ensemble
Une crise alimentaire a débuté en 2011, à laquelle s’est ajoutée une grave crise politique avec le coup d’état du 22 mars 2012 et l’occupation par des groupes armés, entre avril 2012 et janvier 2013, des trois régions du nord, soit les deux tiers du territoire national. Une intervention militaire extérieure, française et africaine, a été déclenchée contre ces groupes en janvier 2013. Une grande partie de l’économie a été à l’arrêt en 2012, et la coopération internationale suspendue. La croissance réelle du PIB se situe à -1.5 % en 2012, en raison des contreperformances des secteurs secondaire (-2.2 %) et tertiaire (-8.8 %). De son côté, le secteur primaire a enregistré une croissance de 8.1 %.
Malgré la récession et la suspension de l’aide extérieure, le gouvernement a suivi une discipline budgétaire en 2012. Le pays a renoué en janvier 2013 avec le Fonds monétaire international (FMI), et obtenu 18 millions USD dans le cadre d’une Facilité de crédit rapide (FCR).
La croissance devrait être de retour en 2013 et 2014 avec des taux projetés à 5.4 % et 5.1 %. Elle sera soutenue par la production du riz, du coton et de l’or ainsi que par l’arrivée d’un troisième opérateur de téléphonie mobile. Les risques n’en sont pas moins lourds pour 2013 et 2014 : instabilité politique, crise économique et guerre dans le nord du pays.
La pauvreté s’est aggravée à cause de la triple crise alimentaire, sécuritaire et politique. Elle s’élève à 42.7 % en 2012, contre 41.7 % en 2011. Une grave crise humanitaire a commencé en janvier 2012 avec 237 000 personnes déplacées, 410 000 réfugiés et pas moins de 4.6 millions de Maliens en risque d’insécurité alimentaire. Le gouvernement a maintenu les dépenses prévues pour les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale) soit 33.45 % des dépenses totales. Les indicateurs sociaux se sont améliorés ces dernières années mais les progrès vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015 restent mitigés. Le Mali est en bonne voie pour atteindre les objectifs 2, 6 et 7 relatifs à l’éducation primaire universelle, la lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies, ainsi que la préservation de l’environnement, dont l’approvisionnement en eau potable. Il reste cependant peu probable que les autres OMD soit atteints. Les progrès réalisés ont été fragilisés par le saccage des centres de santé, des officines de pharmacie et des écoles par les groupes islamistes qui ont occupé les régions nord pendant neuf mois.
Les revenus tirés de l’or représentent environ 25 % du PIB et 75 % des recettes d’exportation. La part de l’or dans l’économie n’a cessé de croître au cours des 20 dernières années, sans création endogène de la valeur ajoutée à travers une transformation locale de l’or. Le développement du secteur minier (7.6 % du PIB) n’a pas non plus permis une présence accrue des opérateurs et prestataires de services nationaux.
Le coton représente environ 1 % du PIB et 15 % des recettes d’exportation. La filière se porte relativement bien, après la crise qu’elle a connue à partir de la saison 1997/98. L’État subventionne les intrants, garantit les prix aux producteurs et fournit de l’appui et des conseils aux organisations de producteurs. Parmi les autres facteurs positifs, il faut citer la restructuration de la Compagne malienne de développement du textile (CMDT), ainsi que la bonne tenue des cours mondiaux du coton. Mais l’augmentation de la production n’a pas été suivie par le développement d’une industrie de transformation locale.

Electrification de la ville de Kolokani

Grace à l Amader, société d’électrification malienne, notre ville jumelle de Kolokani vient de connaître sa première phase d’électrification.

Kolokani est le chef-lieu du cercle et de commune du même nom. La ville est située à plus de 120 km au nord de Bamako sur l’axe Bamako-Kayes. Figurant parmi les plus vieux cercles du Mali, il est un des 7 cercles qui forment la région de Koulikoro, la deuxième région administrative sur les 8 que compte le Mali. A la faveur de l’avènement de la décentralisation le cercle est subdivisé en 10 communes rurales.
La population est majoritairement composée de Bambaras. On note toutefois dans le cercle la présence de nombreuses autres ethnies du Mali.
Sur le plan de l’éclairage électrique, la ville ne semble pas avoir tiré un avantage significatif de sa proximité de Bamako, la capitale malienne. Pendant longtemps les nuits sont restées un cauchemar pour la plupart des habitants de cette ville de Kolokani dont la population est estimée en 2015 à 15 000 habitants environ.
Avant 2012, chaque famille utilisait ses moyens de bord pour son éclairage d’où la diversité des sources d’éclairage (petit groupe électrogène à usage familial, panneaux solaires, les lampes et torches électriques à alimentation par batteries ou par panneaux solaires, ….etc).
En octobre 2012, le démarrage du programme d’électrification de Kolokani par l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER) a été accueilli avec joie. La population de la ville de Kolokani voyait à travers ce programme une opportunité pour l’amélioration de son quotidien. L’opérateur de l’AMADER pour Kolokani est SNIB Electricité SARL.
Les abonnés de l’AMADER de Kolokani
Chaque abonné est lié à la société par un contrat d’abonnement qui donne droit à une location de compteur moyennant le payement d’une somme forfaitaire initiale de 50 000 FCFA par compteur. A la fin de chaque mois une facture d’électricité est remise à chaque client pour sa consommation d’électricité du mois payable dans un délai de 10 jours à compter de la date de remise de la facture, sous peine de coupure de courant. Les abonnés sont au nombre de 416 (nombre de compteurs en fonction dans la ville de Kolokani). Au démarrage du programme en 2012 le nombre de compteurs à mettre en marche était estimé à environ 638 (d’où un taux de couverture de 65% de la de la prévision initiale). Les abonnés sont des services publics, des services des collectivités territoriales, des partenaires au développement du cercle, des opérateurs économiques et autres usagers à titre privé, des lieux de culte, ….etc.

Les horaires de fonctionnement
Sur les 7 jours de la semaine, l’AMADER fournit l’électricité à Kolokani de 18 heures à 00 heure 00 (minuit). En plus de cela elle fait une fourniture supplémentaire d’électricité les samedi, dimanche, mercredi et vendredi de 09heures à 13 heures avec une prolongation jusqu’à 14 heures le vendredi. Cette fourniture supplémentaire a été momentanément suspendue depuis le mois d’août suite au constat d’une sous-utilisation de l’électricité pendant cette période qui correspond aux intenses travaux agricoles (la population part en majorité au champ et de ce fait l’électricité se consomme moins en ville). Elle sera toutefois rétablie de façon imminente dès que le besoin se fera sentir. Deux générateurs (dont l’un de 110 kva et l’autre de 210 kva) fonctionnant à l’aide du gasoil assurent l’alimentation de la ville en électricité.

La facturation de la consommation des abonnés
CONSOMMATION FACTURATION
De 0 à 12 KWh 6000 FCFA
De 13 à 25 KWh 9000 FCFA
Plus de 25 KWh 240FCFA/KWh

Difficultés rencontrées par l’AMADER à Kolokani

  • difficile recouvrement des créances sur les clients. Pour chaque mois les clients qui payent normalement leur facture de courant (c’est-à-dire dans le délai requis) représentent 40 à 50% des factures émises ;
  • suspensions fréquentes de fourniture de courant faute de régularité dans le payement : une situation qui fait régner une tension permanente entre l’équipe de recouvrement et les mauvais payeurs ;
  • nécessité pour l’AMADER d’ajuster son fonctionnement au besoin réel de consommation d’électricité afin de minimiser les pertes de fonctionnement dues à la sous-utilisation de l’électricité (éviter que la centrale tourne à vide) : une raison de la suspension temporaire de la fourniture supplémentaire d’énergie mentionnée ci-dessus ;
  • contrats résiliés ou en cours de résiliation : 24 compteurs sont concernés à la période en cours.

Kolokani le 31 octobre 2015

Le coordinateur du Jumelage coopération

Yacouba SIMBE 

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